Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Dona Van Wetter, de nationalité belge, arrivée dans le Jura en 2016 pour une reconversion professionnelle vers un métier du cheval – l’équicoaching (accompagnement assisté par le cheval).
Quel est votre parcours professionnel ?
Traductrice russe-allemand et agrégée de l’enseignement secondaire supérieur, je me suis d’abord orientée vers des fonctions de coordinatrice de formations pour des managers russes, de relations presse pour les médias européens et de communication interne en entreprises internationales. Vers 50 ans, j’ai croisé le monde équestre et la médiation animale s’est imposée à moi. J’en ai fait mon métier d’équicoach en Bourgogne Franche Comté, spécialisée aujourd’hui en accompagnement des personnes en réinsertion et en team building pour entreprises. Entretemps, je n’ai jamais lâché l’enseignement des langues étrangères, réel plaisir de transmettre une de mes passions.
Quelle est votre approche pédagogique ?
J’essaye d’être le plus empathique possible, ce qui n’est pas très compliqué en cours individuel. Le projet de l’élève prime, avec son mode de vie, ses envies, ses thèmes préférés et son profil d’apprenant avec lequel il doit avancer. J’applique une didactique en spirale, partant du principe qu’il faut renforcer les acquis en permanence sans être redondant et se moquer des oublis, des erreurs, des exceptions qui brouillent les pistes… Ce ne sont que des occasions de transformer les frustrations en joie d’apprendre avec l’aide d’un « plus éclairé ». J’aime insister sur la phonétique, le plaisir de nouveaux phonèmes en bouche, c’est comme une nouvelle épice en cuisine !
Les cours collectifs en collège et lycée présentent un cadre très différent : entre le programme, les acquis, l’effet groupe, l’environnement, les moyens et l’énergie du jour, on essaye de tenir la barre vers un cap que j’appelle la tour de Babel. À cela, s’ajoute l’éducation au respect, à l’écoute, à l’entraide, à la curiosité, au bien-être ensemble.
Quelles sont vos expériences les plus marquantes ?
Dans l’ensemble, c’est le luxe du présentiel. Enseigner au domicile de l’élève ou sur son lieu de travail est un avantage et apporte une qualité de contact. Le cadre, jusqu’au moindre objet qui entoure la séance, est un support pour mettre en scène une situation de vie quotidienne où une langue étrangère etpeut être utile : faire visiter sa maison pour une location, accueillir des étrangers pour le week-end, réserver un séjour par téléphone, participer à un jeu, commander au restaurant, pratiquer un sport, etc. L’espace-temps utilisé est primordial pour la fluidité des échanges pendant la leçon.
En dehors de la formation, quelles sont vos passions et hobbies ?
Le travail avec les chevaux bien sûr, la compagnie de mes chats, les randonnées en Petite Montagne du Jura où je vis, les baignades au lac de Vouglans, les sorties motos en Royal Enfield, les cours de guitare, la gym douce, le bon vin, les produits du terroir, les retraites en monastère, les séjours en Belgique où je retrouve mes proches.
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