Comment rester à jour dans son domaine quand on est formateur ?

Le formateur au courant : faire une veille active 

Pour rester à jour dans son domaine, le formateur se doit d’être proactif et de jouer sur toutes les sources d’information à sa disposition. La circulation de l’information telle qu’elle est aujourd’hui grâce à internet permet de tout savoir en temps réel, et d’approfondir tout type de sujets. 

Activation d’alertes et de flux d’informations

Le formateur peut configurer Google Alerts pour être au fait de tous les contenus publiés récemment en lien avec sa thématique. Il peut également suivre des flux RSS, lui permettant de suivre les mêmes sources d’informations, comme celles d’un site internet en particulier. S’abonner à des newsletters peut également être une excellente manière d’accéder à un recueil d’informations dans un domaine. 

Les réseaux professionnels et les blogs dédiés

Sur un réseau social où tout se joue sur l’actualité, comme X (anciennement Twitter), le formateur peut se tenir au courant et même échanger avec d’autres internautes pour vérifier si ses connaissances sont encore d’actualité. Sur LinkedIn, réseau social exclusivement professionnel, le formateur peut échanger encore plus directement sur le domaine qui est le sien, et en profiter pour élargir son réseau. Il en va de même pour les blogs spécialisés, sur lesquels les partages d’expérience sont nombreux.

Sites et revues spécialisés 

Si le formateur souhaite aller plus loin, il peut aussi garder un œil sur les publications académiques récentes, les blogs d’experts ou encore les rapports publiés par des organismes de référence comme l’OCDE, France compétences, etc. S’il est davantage tourné vers le format papier, le formateur peut également s’abonner à des magazines mensuels ou hebdomadaires.

Le formateur formé : mettre à jour ses compétences

Mais ne s’appuyer que sur les informations en ligne peut ne pas suffire, et les formateurs eux-mêmes peuvent remettre la casquette de l’apprenant dans certains cas. Comme le disait Simone de Beauvoir “on n’a jamais fini d’apprendre, parce qu’on n’a jamais fini d’ignorer.”.

Formations en ligne en court format

Le formateur peut par exemple suivre des MOOC (Massive Open Online Course), qui se traduit par des cours en ligne accessibles à beaucoup de participants, idéal pour des remises à niveau. Il peut aussi s’inscrire à des webinaires ou des ateliers en ligne, formats généralement destinés aux professionnels qui souhaitent avoir un tour d’horizon rapide et axé sur l’essentiel. 

Conférences et salons 

Comme pour les réseaux sociaux professionnels, le formateur peut y élargir son réseau mais cette fois-ci en partant d’un contact réel. Il peut y découvrir les dernières nouveautés dans son domaine, et bien sûr échanger avec d’autres professionnels pour vérifier si ses connaissances sont à jour.

Micro-certifications ou certifications 

Rien de tel qu’un test concret de ses compétences pour vérifier si les connaissances du formateur se sont plus ou moins perdues, ou s’il lui en manque de nouvelles. Il peut ainsi passer des certifications, badges ou attestations auprès d’organismes pour vérifier s’il est à jour, et pouvoir continuer à attester du fait qu’il soit opérationnel auprès des organismes de formation. 

La co-observation : enrichir son approche

Aussi appelée observation croisée ou observation entre pairs, elle consiste à participer aux formations d’autres formateurs pour découvrir de nouvelles approches. Cette méthode peut être un vrai tremplin pour tout formateur qui souhaite optimiser ses méthodes et ses contenus d’enseignement, ou les renouveler.  

L’expérimentation constante 

La proactivité du formateur en termes de vérification de ses connaissances est une affaire de chaque instant, en amont de la formation, pendant et même après. Pour vérifier ses acquis et les étayer encore plus efficacement qu’avec de simples pêches aux informations, il peut aussi mettre en place plusieurs leviers, applicables lors des formations elles-mêmes.

Lancement de projets pilotes

Toujours dans une logique de mise à jour de sa façon de travailler, le formateur peut changer ses habitudes et en essayer de nouvelles. Il peut notamment  intégrer progressivement de nouveaux concepts ou de nouvelles manières d’enseigner à ses cours afin d’en tester la pertinence.

Collecter des retours apprenants 

L’avis des apprenants reste la source la plus directe d’informations pour un formateur qui souhaite faire le point. Il  peut notamment consulter les principaux intéressés en leur demandant ce qu’ils ont trouvé plus utile et moins utile dans la formation. Et plus particulièrement les concepts qui leur semblent être dépassés ou plus d’actualité. 

La co-création, pour des contenus plus riches

Le formateur peut aussi élaborer certains des contenus de ses cours avec d’autres formateurs, ce qui permet d’unir les connaissances de chacun, et de les faire se compléter. Les uns apportant aux autres les connaissances qu’ils ont en plus, et vice-versa. Les cours s’en retrouvent plus riches et plus complets.

Vous êtes un formateur ou une formatrice fier.e de ses compétences et vous êtes décidé.e à le rester ? À vous de jouer !